Escalade de violences dans les stades togolais


Escalade de violences dans les stades togolais

Le football togolais connait ces dernières semaines une recrudescence des violences lors des matchs de football de D1, D2 et même D3. Les supporters font irruption sur le terrain, s’attaquent aux joueurs, staffs et arbitres à coups de poing ou carrément avec des projectiles.

Escalade de violences dans les stades togolais

La FTF à la rescousse

Malgré les invectives et condamnations de la commission de Discipline de la FTF, ces violences ne s’arrêtent pas pour autant. En effet, à travers un communiqué rendu public ce 14 février, « Le président de la Commission a suspendu ce jeudi, à titre de mesures provisoires, les stades de Kabou et Dapaong, suite aux incidents survenus lors des matches Gbikinti vs Gomido et Foadan vs Dyto disputés le dimanche 10 février 2019, comptant pour la 16e journée de la D1 ». Suite à cela les matchs desdites équipes se dérouleront en terrain neutre.

Des sanctions qui ne dissuadent pas

Mais cette sanction n’a visiblement pas causé de soucis aux supporters d’Okiti de Badou, qui ce week-end, ont également commis plusieurs actes de violence à l’encontre des joueurs et du staff d’Ifodjè d’Atakpamé ainsi qu’aux arbitres de la rencontre lors de la 15e journée de D2 ce dimanche 17 Février.

Escalade de violences dans les stades togolais

Pourquoi cette attaque ? Tout simplement à cause d’un penalty sifflé contre Okiti. Les supporters d’Okiti contestant ce penalty, ont commencé par lancer des projectiles sur la pelouse, en direction des visiteurs ; projectiles que beaucoup de joueurs d’Ifodjè ont reçu, les laissant dans un état de santé déplorable.

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S’en sont suivies, des courses poursuites, des jets de pierres pendant un moment avant que les jets de grenades lacrymogènes par les forces de l’ordre ne viennent calmer la situation. Les blessés ont ensuite été évacués au CHR d’Atakpamé.

Escalade de violences dans les stades togolais

La FTF impuissante face au problème ?

Ces violences dans les stades se répètent beaucoup depuis quelques mois maintenant avec comme épicentre le déchaînement des supporters de Semassi de Sokodé au Stade municipal de Lomé le 1er  Avril 2018. Depuis, les violences se multiplient et ce dimanche des violences ont été constatées dans pas moins de 3 stades.

Un état de fait absolument inadmissible tant le soubassement même du sport qu’est le fair-play est sans cesse bafoué par des individus motivés par la colère et l’envie de blesser leur prochain.

Il revient véritablement à la FTF de sanctionner beaucoup plus lourdement ces comportements primitifs et de mettre en œuvre toutes les mesures possibles pour assurer la sécurité des acteurs du football car au final, combien gagnent-ils à ce point pour risquer leurs vies pour simplement vivre de leur passion.


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