Inde : Un prêtre hindou décapite un homme pour mettre fin au Covid-19


Covid-19

En Inde, un prêtre ivre de 70 ans a décapité un homme en sacrifice pour mettre fin à la pandémie du Covid-19 après avoir fumé de la marijuana.

Le prêtre Sansari Ojha, du temple Brahmani Devi, a coupé la tête de Saroj Kumar Pradhan – 52 ans – pour apaiser une déesse.

Ce serait un sacrifice pour éradiquer le Covid-19.

Il a décapité Pradhan avec une hache à 1h du matin dans le sanctuaire du temple après une dispute.

Le détective Ashish Kumar Singh a déclaré qu’Ojha était très ivre à l’époque et s’est rendu à la police le même jour après avoir repris ses esprits.

Il a dit qu’Ojha a affirmé que l’ordre lui avait été donné par une déesse dans son rêve, celui de sacrifier un humain afin de mettre fin à la pandémie.

 

Alok Ranjan Ray, officier de police sous-divisionnaire d’Athagarh, a déclaré :

« Le prêtre a affirmé qu’il avait vu une déesse dans son rêve et qu’on lui avait demandé de sacrifier la vie d’un humain pour mettre fin au Covid-19.

Par conséquent, pour apaiser la déesse, il a décapité l’homme. »

La police a déclaré avoir ouvert une enquête et que les deux hommes fumaient de la marijuana avant l’attaque. Le corps de M. Pradhan a été envoyé pour une autopsie et l’arme du crime a été saisie dans le sanctuaire. La militante sociale Satya Prakash Pati a déclaré à India Today :

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« C’est incroyable au 21è siècle que les gens se comportent toujours de manière aussi barbare.

Nous exigeons une action ferme contre les coupables. »

Le prêtre était connu pour avoir un différend de longue date avec M. Pradhan au sujet d’un verger de manguiers dans le village de Bandhahuda. Pradhan a entretenu les arbres du temple de Brahmani Devi, dont l’accès a été restreint en raison du Covid-19. Les deux hommes partageaient ensemble une chambre.

 

L’Inde a enregistré 4.797 décès de Covid-19 la semaine passée.  Le nombre d’infections dans le pays est passé à 167.442 après une croissance exponentielle en Mai.

 

On craint que le pays ne devienne un nouvel épicentre de la maladie en Asie, à la suite d’un taux d’infection étonnamment bas au début de la pandémie.

L’Inde a représenté près d’un quart des nouvelles infections en Asie vendredi dernier, le continent dans son ensemble représentant 23% du décompte quotidien mondial – contre 8% en Mars et Avril.


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