Le Wax : né VLISCO, Symbole d’Afrique ! [Concours Gnadoe Magazine]


wax

Devenu l’étoffe emblématique de la mode africaine avec sa qualité certifiée, le wax a pourtant vu le jour sous d’autres cieux pour être aujourd’hui un tissu de valeur sur le continent.

On vibre à l’écoute de leur nom, à leur vue et touché, on reste ébloui. Originaire des Pays-Bas, ils sont baptisés en Afrique : l’œil de ma rivale, alphabet, mon mari est capable, la famille, Grotto et bien plus … depuis leur appartement à Kinshasa, passant par leur palais de Cotonou (Dantokpa) et bien sûr de Lomé (Grand marché), ils rayonnent parmi les pagnes en vente. À qui veut bien les connaître, l’identité est poliment déclinée : « Cela ne peut-être que VLISCO ».

Une genèse pour un vrai

Depuis le 19ème siècle, les marchands néerlandais importent le wax.  Puissant et beau, il est à l’image de son producteur, l’entreprise VLISCO aussi solide que le roc. Avec plus d’un siècle d’histoire (175 ans), VLISCO importe le wax (cire). Nous sommes en 1846 et l’aventure vlisco débute avec la commercialisation de ses tissus, qui n’ont pas trouvé grâce auprès des indonésiens. L’Afrique entre en jeu et adopte ce tissu venu d’ailleurs. Chaque année 70 millions de yards de pagnes avec un chiffre d’affaire moyennant 243 millions d’euros en 2019 sont en grande partie l’œuvre de l’Afrique. Pour un petit rappel, le nom de la marque provient de la combinaison de Vlissingen (Vlis) leur créateur, et de Company (Co) ainsi on a VLISCO la marque déposée de Pieter Fentener van Vlissingen.

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S’ils sont aussi prisés par les créateurs de modes que par les connaisseurs, c’est en raison de leur qualité incontestable. Réalisé avec plusieurs techniques ancestrales issues de la fabrication du batik javanais, le wax demeure le tissu par excellence. Il devient ce joyau authentique grâce à des techniques coûteuses respectueuses de l’environnement et de la santé.

Mise en place des idées par les créateurs, la conception numérique, transfert des dessins sur rouleau en cuivre, plonge dans la cire, ajout du bain indigo, morcellement à la cire, séchage et pose des premières couleurs, puis les deuxièmes couleurs, le lavage, l’inspection visuelle et l’expédition ces techniques concours au processus donnant vie au pagne, un beau pagne VLISCO traversant les âges.

Un amour, une tradition, une africanité

Sûr de ses motifs riches en couleurs et dorés. Il fait son entrée spectaculaire aux cérémonies de dot, de mariage, de grandes réceptions ou encore quand la maternité veut être au premier rang des réjouissances africaines.

Partout en Afrique, le wax honore et accompagne même les êtres dans leur retour à la terre nourricière sur le continent à travers les folklores, les libations ou encore les actions de grâces. De mère en fille, on le transmet, du père au fils, il est au rendez-vous. Prestige et respect, il donne à celle ou celui qui le porte.

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Bien qu’il soit né d’ailleurs, il s’est familiariser aux africains. On le chéri, et avec lui, naissance d’une histoire, d’une identité culturelle, et d’une authenticité avec les autres pagnes made in africa dont certains créateurs engagés tel que Imane Ayissi et d’autres célèbrent et réclament une primauté.

Texte écrit par Tynè Kpakpo AKUE


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