Les 5 moments les plus sombres de Manu Dibango


Manu Dibango, ce puissant instrumentiste débordant d’énergie malgré son âge avancé est pleuré partout dans le monde actuellement. Comme on le dit très souvent Paris ne s’est pas fait en un jour. Emmanuel N’djokè Dibango n’est pas aussi devenu Manu Dibango en un coup d’éclat. Il est passé par des épreuves et des moments sombres dans sa vie.

 

1- Déstabilisé par la mort subite de ses proches

La vie rime souvent avec la mort mais quand cette dernière est subite ça fait très mal. Le 13 janvier alors qu’il vient juste d’enregistrer son album « Manu 76 » son père meurt et c’est juste quelques mois plus tard que sa mère décède à son tour. Et comme su ça ne suffisait pas sa charmante femme Coco qu’il a rencontré en Belgique meurt subitement aussi en 1995. Hummm!

 

2- Mésaventure au Cameroun, son pays natal

13 ans après avoir quitté le Cameroun le plus grand musicien africain, Manu a décidé de retourner au bercail. Son père voulait le voir, sa mère voulait l’embrasser. Toute la famille a envie de revoir le jeune Manu qui était parti depuis un moment au pays des blancs.

Il débarque donc au pays natal avec sa femme Coco. Il profite pour ouvrir une boîte de nuit dénommée tam-tam comme il a toujours l’habitude de surnommer ses clubs. Toutefois l’Afrique étant ce qu’elle est , le couple a fini par fermer la boîte. La faillite a frappé à la porte, les voisins envieurs et les problèmes quotidiens avec la police. Ils ont donc été obligés de revenir s’installer en France et surtout de repartir à zéro. Toutes les économies sont parties en fumée au Cameroun.

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3- Débarqué en France par bateau

Après avoir fini l’école des blancs comme ils l’appelaient dans les années 49, son père fonctionnaire d’État en ce temps décide de l’envoyer continuer les études en France. Du coup le petit Emmanuel fut embarqué en bateau du Cameroun pour la France où le petit jeune y a passé presque un mois avant d’accoster à Marseille. Ce voyage est loin de la traversée de la mer comme il est question de nos jours.

Selon le grand saxophoniste camerounais il n’y a presque pas d’avion à l’époque à part ceux réservés aux militaires. La difficulté serait moins liée aux péripéties du voyage que la capacité d’un jeune homme de 15 ans à s’adapter à une nouvelle culture. Il a lui même avoué qu’il était le seul noir du village d’accueil. Du coup imaginez ce que ça pourrait être pour un ado de 15 ans dans la France de l’époque.

 

4- Échec scolaire

Arrivé en France en 1949, il s’est inscrit en 1950 au lycée à Chartres. Mais c’est dans une nouvelle école à Reims qu’il a passé son baccalauréat première partie. Il éprouva un amour intense pour la musique qui était son hobby. Mais ne souhaite pas en faire une carrière. Son ambition était de s’inscrire par la suite dans une grande école de commerce. Jumelant les études avec la musique et de petits jobs, il a finit par échouer à l’examen du baccalauréat seconde partie. Son père qui le soutenait financièrement jusque là lui coupe les vivres. Il trouvait inacceptable que son fils ne puisse pas entrer à l’université. C’est le moment pour le jeune Dibango de se débrouiller seul.

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5- Première production échouée

Ayant finalement donné son corps et son âme à la musique, le grand saxophoniste Manu Dibango veut maintenant se faire une place sur la scène musicale. Mais a-t-il vraiment les moyens de ses rêves?

En tout cas Manu après quelques expériences en discographie a voulu faire un enregistrement solo. C’est un mélange jazz, rumba,et rythme latino qu’il voulait faire ressortir. L’album African soul a juste été un poussin tué dans l’oeuf par manque de maison de production. Premier essai, premier échec. Vous auriez quand même continué vous?

Bref Manu Dibango, le plus grand musicien africain a quand même continué et est maintenant une légende dans le monde. Pour leçon on abandonne quand on a réussi et non quand on a échoué.


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