Les tatouages au Togo : Mode, suivisme, ou dépravation ?


Les tatouages au Togo : Mode, suivisme, ou dépravation ?

« Très joli, »Pfff », « Bordélique «  Les qualificatifs sur les tatouages  ne manquent pas et varient selon les interlocuteurs. Pour certains la finalité est esthétique, pour d’autres c’est juste un signe de dépravation des mœurs et de pertes de valeurs. Naguère quasi-inexistant sur les corps au Togo, les tatouages ont fait au fil du temps leurs grandes apparitions aussi bien dans les villes que dans les hameaux. Si au début les tatoos étaient pudiquement cachés sous les vêtements, aujourd’hui que nenni.

Dans les rues, sur Instagram, TikTok, Facebook, etc., la tendance est d’afficher de manière visible,  à la limite du « m’as-tu vu » des tatouages rivalisant de taille, de formes et de couleurs. Aujourd’hui, même les vêtements sont cousus en fonction de  l’emplacement des tatouages. Les femmes  semblent plus  concernées que les hommes…

Qu’en pense donc la population ?

Les personnes adultes  tombent des nues au vu de la situation. Normal, ce phénomène n’est pas de leur époque. Pour les plus jeunes, c’est vivre à l’ère du temps que d’arborer fièrement et visiblement son ou ses tatoos, aucune la loi ne l’interdisant et chacun étant maitre de son corps. Pour d’autres c’est purement et simplement une question de mœurs légères, qui permettrait aux filles d’appâter facilement la gent masculine à des fins inavouées.

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Bémol : dans de rares cas, certaines personnes utilisent les tatouages pour cacher des blessures, des cicatrices disgracieuses. Rappelons que si vous êtes tatoués au cours des 4 premiers mois qui suivront votre tatoos vous ne pourrez pas faire un don de sang. Certaines entreprises de manière tacite évitent d’embaucher des candidats avec des tatouages  visibles.

Et vous chers Gnadoe Peeps, pensez-vous que les tatouages sont une forme d’expression de la liberté de soi ou plutôt un copié–collé de l’occident ?

Les tatoos sont-ils un indice d’immoralité ? Un mélange de genre où on ne sait plus qui est qui et qui fait quoi ?  Que dire alors des piercings sur les langues, les joues, le nombril pour ne citer que cela au risque de  choquer. « Tout est permis, mais tout n’est pas utile  » lit- on dans les saintes écritures …

Un article signé KKT


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