Togo: Des braqueurs déterminés et des pertes toujours aussi lourdes


Togo: Des braqueurs déterminés et des pertes toujours aussi lourdes

Dans ce petit pays qu’est le Togo, on pourrait penser qu’il fait bon vivre, un petit coin de paradis perdu quelque part en Afrique, une douce pensée un peu romantique même sur les bords mais seulement la réalité est tout autre on se croirait presque au pays des frères Dalton dans Lucky Luke sauf qu’au Togo, avec tous ces braquages qui se multiplient, la population qui s’inquiète, les autorités sécuritaires qui semblent démunies face à la situation et le phénomène qui prend chaque jour de l’ampleur, on croirait presque que notre Lucky Luke a déserté le pays.

Car au vu de ce qui se passe, les souris (les braqueurs) sont clairement en train de danser. On est donc en droit de se demander ou est passé le chat (les autorités sécuritaires). Faisons le tour de la situation et vous comprendrez :

En fin de semaine dernière, un nouveau braquage s’est produit au Grand Marché de Lomé. Une dizaine de millions avait été emportée. On en était là quand dimanche, un Zemidjan a été tué à Dapaong et sa moto emportée.

La recrudescence des braquages au Togo est devenue une préoccupation pour l’ensemble de la population. Elle l’est encore plus depuis que tout indique que les braqueurs ont pris une longueur d’avance sur les agents des forces de l’ordre et de sécurité.

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Jeudi dernier, c’est au nez et à la barbe des policiers que des braqueurs ont de nouveau opéré au Grand Marché de Lomé. La victime s’est faite tabassée avant de se faire  emporter plus de 10 millions de fcfa. Les braqueurs se sont rapidement volatilisés à moto.

Ces braquages ne se déroulent pas qu’à Lomé. Les villes de l’intérieur font également face à la situation. Dimanche nuit, un Zémidjan a été braqué à Dapaong. Les brigands n’ont pas hésité avant de poignarder mortellement leur victime au quartier Nassable. Ils ont emporté par la suite sa moto et poussé son corps dans une rigole.

Le 6 mars dernier, un commerçant a été attaqué à Amoutivé. La police nationale avait indiqué que près de 123 millions avaient été emportés par les braqueurs. En novembre 2018 déjà, un braquage similaire avait eu lieu dans le quartier Bè et la victime avait été dépossédée de 13,5 millions de Fcfa.

Vous comprenez maintenant que le chat a disparu pour que les souris s’en donnent ainsi à cœur joie. D’ailleurs a-t-on jamais eu un chat ?


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